Naël Hackward
Nooby
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 | Sujet: - Naël Hackward -  Sam 17 Mar - 13:23 | |
| Naël Hackward
Lost between light and darkness I. IdentitéNom : Hackward
Prénom : Naël
Âge : 18 ans
Nationalité : AméricainII. PhysiqueDescription : Naël est plutôt grand, disons dans la moyenne de son âge, mince et pourtant bien bâti - j'entends par là qu'il fait du sport, pour se dépenser, pour se vider l'esprit (il court le plus souvent car c'est une activité solitaire, ce qui lui convient mieux que les sports en équipte) et a donc des muscles qui, sans le grossir, lui donnent contenance. Il a une peau qui a gardé les traces mates des vacances, qu'il passe le plus souvent possible au soleil. De grands yeux noisettes s'ouvrent sous d'étonnamment longs cils, et sont à demi dissimulés par de longues mèches châtain blondes. Au cours des années, il a teint ses cheveux en blond décoloré, et en brun, avant de revenir à sa couleur naturelle. Encore un geste pour s'amuser en provoquant. Il sourit bien peu souvent, ce qui donne à ses sourires un charme et une sincérité qui éblouissent. Jamais eu des problèmes à ce niveau-là. Au premier abord, il a donc un visage plutôt banal, mais quand on y regarde de plus près, ses traits semblent s'harmoniser et donner un résultat très attirant. Cette apparence à la fois angélique et démoniaque a eu plutôt du succès auprès des filles au cours des années de collège et de lycée, et à la fois son tatouage et son piercing ont intrigué ses camarades. Voilà un mot qui le définirait, lui, la présence que l'on remarque sans la cerner, la forme incertaine d'un jeune en construction et pourtant terriblement charismatique. Le mot ? Intrigant.
Question vestimentaire : Il semblerait que Naël ne fait aucune attention à ce qu'il porte, car il arbore souvent le même style de vêtements. Il faut bien s'y connaître pour remarquer les différences et les nuances avec le temps, et extrêmement bien le connaître pour comprendre l'importance qu'il accorde à son apparence. Aussi, il se vêtit d'un jean, de couleur bleue, grise ou noire, selon son humeur et le reste de sa tenue, d'un T'shirt, souvent rayé, ou avec un motif noir sur la surface lisse et sobre du coton. Il ne se sent pas à l'aise avec des pulls, et n'est pas particulièrement frileux, ce qui l'amène à mettre des tenues jugées auparavant indécentes par sa mère en plein hiver. Conscient de l'importance des premières impressions, de la réalité des préjugés, il veille à ce que personne ne puisse lui faire de vraies remarques au niveau de ses vêtements, de vraies critiques. Il est comme tout le monde tout en étant unique, comme le fait remarquer son piercing, visible à souhait. Et c'est cela qu'il cherche à communiquer. Une différence qu'il ressent et qu'il a toujours ressenti, malgré l'envie incertaine d'appartenir à un groupe. Aux pieds, il a été obligé de chausser dans son lycée de bon niveau des chaussures pointues qu'il a longtemps trouvé laides avant de finalement les apprécier. Elles donnent à sa tenue une touche élégante, classique, qui ne le dérange plus. Voilà donc sa philosophie. Tu t'habilles comme tu le souhaites mais sans te faire remarquer. Que tu sois d'un extrême ou dans un autre, t'appartiens quand même à tous ceux qui te regardent, au monde, quoi, et tu t'y adaptes.
Signes particuliers : Un tatouage sur l'épaule. Celle d'un ange, dont une aile est noire, et l'autre blanche. Symbole d'un certain équilibre qui a pourtant tendance à vaciller en ce moment. Et, bien sûr, un piercing à la lèvre inférieure, qu'il peut retirer ou remettre à souhait, sans que cela ne laisse de souhait, trace d'une rébellion de l'adolescent anxieux de quinze ans.III. MentalNaël est particulier. Comme tout jeune, il cherche à se faire une voie, à définir son avenir. Il essaie de faire des traces, des marques derrière son passage, comme s'il avait peur qu'on l'oublie, qu'on l'abandonne - trouble venu de son enfance. Il se sent différent, et pourtant comme tout le monde. Une partie de ce tout, mais une partie unique, bien là. Peu importe qu'on lui dise qu'il n'est qu'une pièce sur l'échéquier. Il en est conscient. Mais il n'est pas un pion, un de ces petits qui ressemble aux autres. Il garde une certaine distance avec les personnes qu'il ne connaît pas bien, et montre un semblant d'indifférence, joue un personnage, pour ne pas laisser éclater sa sensibilité, qu'il associe à de la faiblesse. La faiblesse. Il la méprise. Toute personne faible ou pathétique le fait détourner les yeux : il n'est pas un saint, et ne cherche pas à l'être. Il en veut à personne, à tout le monde, à n'importe qui, pour ce qui lui est arrivé, et se remet difficilement de son expérience. Cependant, elle lui a aussi accordé de grandes qualités : le sang-froid - il ne craint donc pas d'aider les autres, mais doit les apprécier pour leur tendre la main -, et la détermination - qui l'a aidé à toujours garder le cap, à travailler malgré tout, et à vivre comme il le pouvait. Mais cela l'a aussi conduit à être très franc, parfois trop, et à avoir un caractère assez irréfléchi (comme le montrent son percieng et son tatouage). Il regrette souvent ce qu'il a dit sous le coup de la colère ou de la tristesse mais ne s'excuse que très difficilement. De même, pardonner lui est presque impossible. Il est rancunier, et n'a pas peur de le montrer. Si tu le trahis, tu en subis les conséquences. Lui serrera les dents et te dira qu'il n'en a rien à faire, et que ne plus jamais te voir ni te parler ne lui fera rien. Il finira sûrement par un sourire cynique accompagné d'un - Your loss - avant de tourner le dos et de partir sans s'retourner. Alors, quoi ? Un peu trop de défauts, pour pas assez de qualités ? Besoin de personnes en qui il aurait confiance pour changer. A qui la chance ?IV. HistoireNaël naît par accident. Si, si. Par accident. Sa mère n'avait pas voulu avorter, malgré les demandes violentes de son père, et ce dernier lui en a toujours voulu. D'après lui, avoir un enfant, c'était gâcher sa vie. Bon début dans l'existence, hein ?
Les souvenirs de son enfance s'estompent de plus en plus, par miracle. Il veut oublier, tout oublier. Les soirées passées dans sa chambre à trembler, à entendre son père gronder, et sa mère sangloter. Puis les minuits où il se réveillait en sursaut quand ce même père rentrait, saoûl, et la battait. Les pleurs, l'impression d'être différent, la peur. Il avait tout du garder à l'intérieur, se taire, ne rien dire à personne, comme lui avait demandé sa mère un jour. Elle lui avait expliqué qu'elle ne pourrait le faire vivre aussi bien que le faisait cet homme, qu'elle avait essayé, mais qu'elle n'avait pas réussi à se faire employer. Elle voulait soi-disant une belle vie pour lui, pour eux deux. Il pensait en silence qu'elle aurait alors du les libérer de l'emprise atroce de l'homme qui ruinait son enfance, mais se taisait car il la voyait faible, suppliante, le regard embué. L'argent ne fait pas toujours le bonheur, mais il faisait celui de cette femme, qui lui offrait des cadeaux, l'emmenait dans des lieux sympathiques. Peu importe. Le soir, c'était la même comédie, la même tragédie, la même routine. Il fermait les yeux, son oreiller contre lui, et il écoutait. Et il haïssait son père.
Les souvenirs de son adolescence restent. Ils marquent, l'ont marqué, psychologiquement et physiquement. Dans un accès de colère et dans un geste de défi, il s'était fait percé la lèvre inférieure. Quand il était revenu, son père avait hurlé, mais n'avait pas levé la main sur lui. Naël prenait cela comme une douce victoire qui le soulageait quand les soirées étaient trop sombres. Il sortait de plus en plus, le soir surtout, et buvait, errait dans les rues, s'enfuyait, avant de se rendre compte que c'était exactement la même attitude que son père. Alarmé, il avait cessé de boire. Plus d'alcool, jamais, s'était-il promis, mais il sortait toujours. S'asseyait sur un banc, et attendait que l'aube arrive. Ses résultats scolaires étaient moyens, ils les maintenait par une intelligence aigüe, mais ne travaillait pas assez : et comment l'aurait-il pu ? Il avait ensuite décidé de vraiment s'y mettre, pour aller dans une bonne université. Une année calme. Puis le soir décisif. Il avait décidé d'enfin confronter son père. Avant que celui-ci ne sortît, il l'avait appelé, et dans le salon, face à sa mère, il lui avait dit tout ce qu'il ressentait. D'un coup. Seize ans de haine, de colère refoulée. Son père alors l'avait frappé. Au menton, à la tempe. Naël était tombé à terre, et avait lancé un regard à sa mère, qui lui demandait de l'aider. La seule fois dans sa vie où il le demandait. Et elle avait détourné le regard. Le lendemain, il partait. Et il haïssait sa mère.
Ensuite, c'est le brouillard. Il avait travaillé deux fois plus dur, avait vécu avec quatre autres jeunes en difficulté, à qui il n'avait jamais raconté sa vie, à qui il avait menti, et dont il ne se préoccupait pas. Il menait ses études en même temps qu'un travail à mi-temps. Insomniaque, il développait des troubles en silence. Et puis, deux ans sont passés. Les mêmes douleurs sont là, enfouies, mais prêtes à être éveillées. A tout instant. Alors prenez garde, faites attention, et s'il-vous-plaît, vous, toi, n'importe qui, aidez-le, malgré lui. Il ne le vous demandera jamais. A vous de faire le premier pas.
Dernière édition par le Dim 18 Mar - 13:41, édité 2 fois | |
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