Hell.

« Je ne me suis pas encore présentée. Mes parents m’ont appelée Ella, et j’ai toujours haï ce prénom de petit fille sage et adulée que je ne suis pas. Pour mes amis j’étais Elle, mais ça ne me plaisait pas plus, m’appeler comme la fille qui passe dans la rue, ou un magazine féminin ou un super-top model, ou celle qui a fait la bêtise. Alors je me suis rebaptisée pour moi seule, et pour ceux qui comprendront. Je m’appelle Hell ; je suis prédestinée. »

I Identité
Nom_ Stackford.
Prénom_ Ella.
Age_ 19 ans.
Nationalité_ Française et Parisienne.

II Physique
Description_ Ella est ce qu’on peut tout simplement appeler une jolie nana. Elle n’a pas une beauté prête à faire jalouser la moindre mannequin pour une marque de prestige, ni même le charisme suffisant pour que Karl Lagerfeld lui saute au cou avec un contrat en poche mais tout se qu’on peu dire, c’est qu’on la remarque. On à envie de la regarder parce qu’Ella possède quelque chose que toutes les autres filles n’ont pas : un côté tragique qui fait sa particularité. Quand son regard se pose sur vous, en général votre sang se refroidi, vous ne savez pas vraiment où vous mettre puisque la sensation glaciale qui vous parcourt le corps viens tout droit des yeux de la jeune femme. Pourtant vous la trouvez banale, physiquement, mais une personne capable de vous transmettre autant de sentiments en un coup d’œil n’est-ce pas fantastique ? Ses cheveux blonds tombent en cascade sur ses épaules, soulignant sa peau assez pâle, presque laiteuse mais qu’elle prend bien soin de faire bronzé quand l’été pointe son nez. Niveau corps, ce n’est pas extraordinaire, c’est juste ce qu’il faut, où il faut. Hell est petite, très petite, mais c’est encore une fois une des choses qui fait son charme.
Question Vestimentaire_ Hell vous fait directement pensée à une pétasse tout droit sortie d’un concert des Beatles. Une groupie. Oui, c’est le mot exact. Son style Sixties mais parfois beaucoup trop « sexy » pour elle la fait passée pour une pouf. Depuis quelque temps, elle s’est accrochée très solidement à son style des années soixante. Elle aime la mode, ne porte plus que des slims, ne met que des lunettes de mouche, n’enfile que des ballerines pour ses petits pieds et j’en passe. Elle à cependant une classe folle, digne de Audrey Hepburn, Marilyn Monroe, Claudia Cardinale etc. Hell sait qu’elle à du style, qu’elle est jolie, alors elle en profite… Tout en vous méprisant profondément sous ses lunettes Chanel. C’est bien ça le but. Elle ferra tout pour que vous la détestiez en un seul coup d’œil. C’est un effet de mode on peu dire. Vous ne la verrez jamais sans sa trousse de maquillage, entrain de se pomponner le visage, de se brosser les cheveux, de se limer les ongles et j’en passe… Beaucoup de gens rigolent en la voyant, mais Hell n’y fait pas attention, elle à toujours emmerder ceux qui la critiquée. Puisqu’elle faisait pire. Personne ne la connaît comme elle est réellement, sauf peut-être Eileen, sa sœur, mais surtout… Andréa.
Signes Particuliers_ Un regard tragique c'est particulier ?

III Mental
Description_ Ella est une pétasse. C’est le mot. Elle possède tous les défauts du monde. Elle aurait pu être le diable en personne si elle n’était pas si sensible. Hell utilise le mensonge avec brio, sait manipuler une âme du bout de ses doigts, est très irritable, s’énerve pour un rien, réclame sans cesse et toujours des choses que les gens ne peuvent lui apporter : comme l’aimer. C’est un peu impossible de ressentir des sentiments pour elle. A part Andréa, Eileen et deux trois personnes, aucun humain sur la terre n’est capable de lui donner le bonheur qu’elle réclame. Elle est compliquée cette petite… Hell rêve. Sans arrêt. Sa sensibilité est telle qu’elle peut pleurer sur une simple mélodie, ne croyez pas non plus qu’elle à un cœur, puisque c’est seulement ce côté artistique qui la touche, le reste… Niente. Zéro. Capout. Ce n’est peut-être qu’une apparence, seulement une simple carapace pour se donner un style, un genre. Je l’ignore moi-même. Ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir la surprendre, l’étonnée, la touchée, pour qu’elle devienne votre amie. C’est ainsi qu’elle fonctionne.
Le premier contact que vous aurez avec elle serra toujours un vrai supplice. Hell vous regardera mal, ferra tout pour vous enfoncer, vous ridiculisez, les seules personnes à s’en êtres sortis sont ceux qui lui ont tenu tête, ce sont d’ailleurs ceux qui sont devenus ses amis. Mais je vous rassure d’avance, très peu de fortes têtes sont arrivées au point de lui filer une claque pour qu’elle se calme. C’est d’ailleurs à ce moment là qu’elle commence à vous appréciez, elle voit que vous avez du caractère, et c’est ça qu’elle veut. Et quant elle vous veut. Hell vous a.
Alors… Toujours envie d’en faire quelqu’un de proche ?

IV Histoire

(L’histoire peu paraître choquante, je suis tout à fait d’accord si vous voulez que je la transforme. Mon personnage à cette vie là, maintenant si vous jugez que ce genre de langage n’a pas sa place sur ce forum, je respecterais l’avis du staff. Mon texte est aussi un peu bâclé, pardon pour ce manque de soin.
Sur ce, bonne lecture.)

New York – 22 heures.

Hell – Eileen, Tu as vu mon slim Chanel ?
Eileen – Lequel ?
Hell – Le noir.
Eileen – Je l’ai sur moi.
Hell – T’as deux secondes chrono pour l’enlever et gentiment me le passer.
Eileen – Roooh t’as qu’a prendre le gris !
Hell – De quoi j’aurais l’air si on a le même pantalon ? La honte.
Eileen – Roh tu fais chier, viens taper avec moi avant de partir au lieu de te plaindre.
Hell – Tais-toi.

Des reniflements. Une petite retouche de maquillage au niveau du nez s’impose. Puis elles sont prêtes. Tous les soirs c’est le même rituel. Ces filles connaissent New York comme leur poche, mais elles se récitent encore les noms des rues de Paris. Leur ville natale. Eileen et Ella rentrent dans leur boîte fétiche (le « Centro-Fly ») et comme d’habitude, elles s’installent sur une banquette. Elles savent d’avance comment va se passer la soirée… Potes,Danse, Coke, Baise, After. Mais là, Hell à décider que ça ne se déroulerait pas ainsi.

Mary – Hey ! Ella, ma chérie ! Justin, Marc, Derek, Sally et Tina ne vont pas tarder. T’avais abandonner le « Centro-Fly » pour le « Nell’s » ou quoi ?
Hell – Je suis allée un peu partout avec ma sœur, je ne te l’ai pas présentée d’ailleurs. Eileen voici Mary, une amie.
Eileen – Enchantée.
Mary – De même ma puce.

Les verres s’enchaînent, les rires se mêlent au bruit des briquets qui quant à eux se mêlent aux jouissances de quelques parties de baise. Ce monde est pourri. Ella n’en peut plus. Marre d’être défoncée, de vivre dans ce putain d’univers de putes, de superficialité. Besoin d’air. Et c’est au beau milieu d’une trace qu’Hell s’échappe. « Non je ne viens pas à l’after ». Ce sont les simples paroles que la jeune femme est hurler aux oreilles de Mary. L’air pur. Respire. Un clodo au bout de la rue, et le décor est planté… Hell aurait tellement voulu parler un peu plus à sa sœur, se confier à elle. Mais elle n’y arrivait pas… Elle voulait lui parler… De Marilyn. Sourire. Ella s’approcha du clochard et sans vraiment savoir pourquoi, elle s’assit à ses côtés. Sourire. Cet homme allait être son psychologue du soir… Il avait un petit air de Kurt Cobain tiens. Celui-ci la regarda longuement et Hell prit une grande respiration…

Hell - Je n’ai jamais vraiment su pourquoi elle est partie aussi vite. Eileen et moi étions les pires pétasses (nous le sommes toujours, remarquez) qui puissent exister et nous pensions plus à la couleur de notre vernis à ongles qu’a l’amour de notre propre grande sœur. Marilyn. Ma mère l’appelait « Monroe » et moi je l’appelais « Salope ». Ce que ma petite sœur ignorait, c’est que Marilyn m’avait volé le garçon que j’aimais quand j’étais en troisième. Je lui en est toujours voulue parce qu’elle est restée avec lui jusqu’à sa mort. C’est à dire pendant dix ans. Cinq ans où je ne lui ai pas fait un sourire, où je ne lui ai pas dis un mot. Je regrette. Tout se qu’on faisait ensemble c’était se taper des rails de coke dans les toilettes du « Néo » sans même se regarder. Je n’ai plus jamais mis les pieds dans cette boîte. Eileen non plus. Nous sommes les nanas les plus riches de Paris, les « Filles de.. » les plus branchées au milieu de cette ville. Et nous vivons la nuit. Le jour nous dormons et reprenons des forces pour la soirée prochaine… Ma vie était simple (enfin, pour moi), j’avais des tunes, j’étais bonne, j’avais les fringues, j’avais tout. D’ailleurs j’ai encore tout ça (arrêtez de regarder ma poitrine au passage, c’est pas elle qui parle). Mais je m’emmerdais. Je me chamaillais sans arrêt avec Eileen, et Marilyn me regarder en souriant. Et moi je la traitais de tous les noms… Sans cesse. Vous, je ne sais pas comment vous vous appelez. Mais je m’en balance. Je m’en fous totalement, et vous n’allez pas partir. 500 dollars ça va ? 500 dollars pour raconter ma putain de vie. Mais prends les, mec ! Ah. Tout de même.
Ma mère s’appelle Lauren Stackford, c’est une ancienne mannequin Américaine, elle ne m’a jamais donné l’amour qu’il fallait… Sauf à « Monroe » elle l’aimait plus qu’elle même, plus que ses coupes faims, plus que sa robe Gucci, plus que ses lunettes Chanel et j’en passe. C’est une femme qui à tout (et même à cinquante piges elle est toujours bonne) la beauté, l’humour, l’intelligence. Elle est éblouissante ma mère. Et je crois que c’est aussi la seule nana qui peut masquer 30 ans de vies cokées, un divorce et la perte d’un enfant sous son fond de teint. Je l’envie presque. Ouais le divorce. Je n’ai pas vu mon père depuis sept ans, et ça ne change pas ma vie, je peux toujours vidé son porte feuille à distance… Ah ah… Je ne préfère même pas parler de lui, je parle à sa messagerie sans arrêt, et à chaque fois, il est ailleurs. « Vous êtes bien sur le répondeur de Maxence Stackford, je ne suis pas là pour le moment, je suis actuellement en Irlande (ou en Australie, Inde, Afrique etc.. Suivant son boulot) veuillez laisser un message à ma secrétaire au 0… » bref, le père super absent, you see ? J’ai une petite sœur, elle s’appelle Eileen et c’est un véritable démon. Je pourrais même dire un mini-moi enragé. Elle à 16 ans (j’en ai 17 actuellement) et on se ressemble beaucoup. Elle est brune, c’est une très belle brune… Notre défaut c’est de nous engueuler sans arrêt et d’avoir de ce fait un peu causé la mort de notre aînée. J’me sens conne… Si vous saviez. Bref… Si je commençais par vous raconter le début ? Arrêtez de boire merde ! Tiens encore du pognon, tu pourras bouffer au « Bombay Palace Restaurant » ah ah… Je donnerais tout pour retourner me goinfrer à « l’Hôtel Ambassador » à Paris. Oui… Paris. Ma ville lumière. Mon chez moi, Paris coule dans mes veines, Paris me fait pleurer, Paris me fait danser, Paris me faire sourire, Paris me fais jouir … En gros t’as compris que j’étais Française et Parisienne. Non, je suis pas une pute Américaine moi. Passe moi ta bouteille mec… Nan celle où t’as pas foutu ta sale bouche dessus (ouais je te tutoie maintenant, on est frère et sœur de bouteille, mec). Tiens 10 dollars, tu t’en rachèteras une. Hum… Ma vie tu vois est comme cette putain de bouteille de binouse. Au début c’est bon, c’est enivrant, après quant il ne reste qu’une gorgée t’es dégoûté et en plus t’as envie de gerber. Ah ah… Je vais même pas te raconter mon enfance, j’avais tout ce que je voulais, quand je voulais et où je voulais. La classe. J’étais la gamine la plus pourrie gâtée de tout Paris, comme mes deux sœurs. Et nous vivions dans un immense appartement de 500 m2 où nous ne faisions rien. Enfaîte mec, je te félicite pour ton album « Nevermind » je te félicite… Raah je suis complètement bourrée… Puis comme je te l’ai dit, quand j’étais en Troisième elle m’a piquer mon copain. Mais je ne lui en veux plus maintenant, je veux qu’elle le sache… Je l’aimais à la mort. Marilyn… Elle est morte d'une overdose.
Mais je m’en fou mec, Andréa c’est mon nouveau fiancé… Et je l’aime, il vient me rejoindre à New York dans une semaine. Paris. Il quitte sa ville pour moi, j’vais pouvoir continué à baiser avec une personne régulièrement, sans devoir chopper un mec au hasard au « Centro Fly ». Rooh et puis je dois te saouler. Putain si t’étais un « fuckin » de journaliste, tu serais heureux, t’aurais fait un numéro spécial sur ma vie de merde. Si je suis venue a New York c’est pour fuir Paris ! Parce que Paris me rappelle trop Marilyn... Ah j'ai envie d'hurler et de baiser.
CETTE PUTAIN DE VILLE DE MERDE ME DEGOUTE. J’ESPERE QU’UNE BOMBE S’ECRASERA SUR PARIS AVANT LA NUIT PRO…

Eileen – Hell.

Ella se retourna. Son monologue était terminé. Elle vomie dans un coin, tranquillement, presque avec classe. Puis elle se releva et se grilla une clope.

Hell – Kurt Cobain va écrire ma vie… Enfin notre vie en chansons.
Eileen – Laisse tomber.
Hell – Oh Kurt, c’est elle ma sœur Eileen.
Eileen – Ella…
Hell – C’est elle la deuxième conne qui a tué Marilyn.
Eileen – Hell t’es complètement défoncée… Viens on…
Hell – C’est celle qui baise et tape avec mon slim Chanel.
Eileen – HELL !
Hell – QUOI ?
Eileen – Hell… Tu parles à un sourd.
Hell – Pardon ?

Sara désigna du doigt une pancarte à côté de l’homme. « Donnez Argent, je suis sourd et malentendant. » Silence.
Ella regarda longuement le panneau. Une petite larme perla lentement sur la joue droite de la jeune femme… Puis ce simple détail se transforma en une véritable tempête, un ruisseau de sanglots. Hell se jeta dans les bras de sa petite sœur, la serrant très fort contre elle, profitant de cet instant pour balancer la bouteille de bière qu’elle avait entre les mains sur le mur d’en face, la faisant éclatée de part et d’autre dans la rue. Le clodo ne bougea pas d’un centimètre. Sous la colère, Ella lui fit un doigt mais Eileen la serra encore plus fort entre ses bras.

Eileen – Hell je t’en supplie…
Hell – L’humanité souffre. Et je souffre avec elle.

Silence.
Deux ans ont passé depuis. Un beau jour, Hell à giflé sa sœur qui était entrain de prendre de la cocaïne dans sa salle de bain. La drogue c’était terminé. Ella ne voulait plus toucher à rien… Elle se nourrissait d’Andréa. Son fiancé. La vie de débauche c’était fini. Il a fallu deux grosses années à la jeune femme pour qu’elle change totalement de vie, pour qu’Eileen et elle devienne… De véritables êtres humains ? Ce n’est pas encore totalement ça, mais elles ont déménagées une nouvelle fois dans la ville natale de leur mère : Chicago. Hell n’aime pas cette ville, elle l’a déteste même, mais Eileen à l’air de s’y plaire… Et comme une rechute dans la drogue n’est vraiment pas souhaitable, Ella fait comme ci tout allait bien. Mais son désir de mourir à Paris ne s’effacera jamais de sa tête… Andréa et Hell, ce n’est plus tellement comme avant paraît-il, Ella tromperait souvent son compagnon et réciproquement. La dernière erreur en date serait celle d’aller campé avec Eileen…

Oui, Hell n’aurait jamais dû prendre un aller simple pour l’enfer.

«… Je suis prédestinée. »

« Je suis une pétasse. De celles que vous ne pouvez supporter; de la pire espèce, une pétasse du XVIe, mieux habillée que la maîtresse de votre patron. Si vous êtes serveur dans un endroit «branché» ou vendeur dans une boutique de luxe, vous me souhaitez sans doute la mort, à moi, et à mes pareilles. Mais on ne tue pas la poule aux œufs d’or. Aussi mon engeance insolente perdure et prolifère-t'elle…
Je suis le symbole éclatant de la persistance du schéma marxiste, l’incarnation des Privilèges, l’effluve capiteux du Capitalisme.
En digne héritière de générations de femmes du monde, je passe plus de temps à me laquer les ongles, à me dorer la pilule au Comptoir du soleil, à rester le cul sur un fauteuil et la tête dans les mains d’Alexandre Zouari, à lécher les vitrines de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, que vous à travailler pour subvenir à vos petits besoins.
Je suis un pur produit de la Think Pink generation, mon credo : sois belle et consomme. »

V En Plus
Trucs à Savoir_ Hell ne peut s’empêcher de pleurer quant on lui fait écouter du Edith Piaf, du George Brassens ou du Léo Ferré. Elle fume seulement des Marlboro Light.
Amis_ Eileen, sa soeur. Puis après... Des tonnes de visages sans noms.
Enemis_ Ouf... Ils ne se comptent plus.
Surnoms_ Hell.

Fiche terminée ^^

Excellente fiche, validée.
Tu peux donc postouiller partout, et n'hésites pas à demander un rang personalisé via MP.
[J'ai l'impression de me répeter à chaque validation. XD]
Bon jeu, et bienvenue !